Marie s’est découvert une passion une fois adulte : écrire des romans ! C’est son moment à elle, une sorte de « loisir professionnel ». Elle témoigne d’un changement dans sa vie : s’épanouir dans l’écriture. Son enthousiasme est communicatif !
Quelques mots sur toi pour commencer ?
J’ai trois enfants, je travaille dans un office notarial et… j’écris des romans. Au départ, c’était un loisir. Désormais, c’est quasiment une deuxième activité professionnelle. Entre la promotion de La courte échelle et l’écriture de prochain livre, j’ai beaucoup à faire.
Depuis quand écris-tu ?
J’ai toujours aimé ça et je suis relativement à l’aise à l’écrit. Lorsque j’étais ado, je rédigeais assez facilement mes dissertations. Dans mon activité professionnelle, il faut savoir jouer avec les mots. Mais je n’avais jamais pensé à écrire un roman jusqu’à mon retour au travail, six mois après la naissance de mon troisième enfant.
Qu’est-ce qui t’a poussé à écrire ce premier roman ?
J’ai ressenti le besoin de m’épanouir ailleurs que dans mon travail et ma vie de famille, de m’épanouir dans l’écriture. J’ai griffonné le plan d’une histoire, rien d’abouti car je n’imaginais pas la publier un jour. Je pensais que c’était une passade, que je me lasserais…
Mais je me suis prise au jeu, je me suis amusée, plus j’écrivais, plus c’était fluide. J’ai commencé en septembre 2018 et quatre mois plus tard, en décembre, j’avais fini la première version. Il me semblait que quelque chose clochait mais je n’étais pas capable de dire quoi. J’étais arrivée au bout de ce que je pouvais faire toute seule.
Comment es-tu arrivée jusqu’à la publication ?
Je l’ai confié à une correctrice professionnelle et à une dizaine de proches. Une fois que j’ai eu les premiers retours, vers février 2019, j’ai réécrit l’histoire, cela m’a pris quatre mois. L’intrigue et les personnages n’ont pas changé mais pour le reste, il n’y a pas une seule phrase que je n’ai pas modifiée.
Je ne savais pas encore ce que j’allais en faire ni ce qu’il valait. La seule façon de savoir si ça plaît, c’est de le confronter au regard des autres. J’ai donc élargi le cercle des lecteurs et, pour que la parole soit libre, j’y ai inclus des personnes qui ne me connaissaient pas. Leurs retours ont été décisifs, ce sont eux qui m’ont encouragée. Alors je me suis lancée !
Ainsi est né, fin novembre 2019, mon premier roman : La courte échelle, publié en auto-édition. Ce choix-là était une évidence, je voulais être libre. Je n’ai pas de regret.
De quoi parle ton roman ?
Je me suis inspirée de ma propre vie pour écrire. C’était plus facile. Mais plus j’ai avancé dans l’histoire, plus je m’en suis détachée. Avec humour et optimisme, j’aborde différents sujets au fil de l’intrigue : la famille, le deuil, l’écologie et quelques ficelles tirées de mon métier.
Mon prochain roman, qui sort début 2021, est complètement différent. J’ai fait beaucoup de recherches pour plonger dans des mondes inconnus pour moi, celui de l’ultra-trail (courses de longue distance en pleine nature) et celui de l’entreprise. Cela m’a pris deux fois plus de temps que l’écriture elle-même, j’ai cru ne jamais en voir le bout. Ce fut une expérience totalement différente.
Comment t’organises-tu pour écrire ?
Je suis à temps partiel mais mes enfants sont encore petits. Je prends le temps… quand je peux. En général, je m’y mets le soir quand les enfants sont couchés et que tout est rangé. J’écris pour le plaisir. Je trouve que pour s’épanouir p et je ne veux assortir l’écriture d’aucune contrainte.
Quelles difficultés as-tu rencontrées ? Comment les as-tu surmontées ?
La principale difficulté, c’est que j’ai mis beaucoup de temps à y croire moi-même. J’ai dû faire un gros travail sur moi.
En janvier 2019, je cherchais des infos et je suis tombée sur le pack auteurs de Cindy. J’ai beaucoup appris, en particulier sur le processus de publication et la promotion. J’ai intégré son groupe Facebook, ce qui m’a permis de confronter mon expérience à celle des autres. Tout ce que je ne savais pas faire, je l’ai confié à Cindy et à son équipe : correction, couverture, mise en page, biographie, quatrième de couverture et partie commerciale. Un vrai soulagement !
Puisque tu parles de Cindy, as-tu un message pour elle ?
Oui ! Merci pour ton accompagnement ! Ton regard extérieur et professionnel m’a aidée à aller jusqu’au bout. Je garde toujours sous le coude tes bons tuyaux.
Quel a été le positif dans tout ce processus ?
Vivre le plaisir de l’écriture en elle-même, s’épanouir dans l’écriture. Malgré mes doutes, c’est tellement épanouissant de confronter son histoire au regard des autres. Les retours positifs sont gratifiants.
Un message d’encouragement à ceux qui veulent écrire un livre ?
Allez-y mais n’oubliez pas de vous entourer et de soumettre votre livre au regard des autres, pas seulement aux proches mais aussi à des lecteurs impitoyables et professionnels.
Toi aussi, écris et vends ton livre sans baisser les bras et sans te sentir seul(e) grâce au coaching auteur de Cindy Ghys. Tu peux la contacter grâce à ce formulaire : ? https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSdjXJIJNik3tQKWBt498U1hMOUCq2lC1a0r8lO7fXGmIgUY-w/viewform
