Christine a toujours écrit, elle ne s’arrête jamais parce que ça la rend heureuse. Elle nous confie ici un petit bout de ce bonheur et de son expérience.
Qui es-tu Christine en quelques mots ?
J’ai 32 ans, une formation en littérature et en philosophie. J’ai enseigné pendant 8 ans mais j’ai toujours travaillé en parallèle comme médium. Je le suis depuis l’enfance. Comme c’est un travail de grande ampleur, j’ai eu un choix à faire et depuis juillet 2019, je travaille entièrement comme auteur et thérapeute. J’ai créé un centre de thérapies alternatives.
Parle-nous de tes livres
J’ai écrit des contes philosophiques pour enfants pour les Éditions Soleil Blanc qui forment la collection “La P’tite graine”. Les trois premiers ont été publiés en mai 2019 : Rokaya aux mille sourires. Lionel et le peintre ; Michaël et la dame bleue. Juliette et le tournesol ; Elisa et le pommier. Malik et le premier sourire.
Depuis combien de temps avais-tu envie d’écrire un livre ?
C’est un rêve d’enfant, j’écris depuis que j’ai 8 ans. A 17 ans, grâce au financement de ma prof de physique, qui voulait m’encourager, j’ai pu imprimer mon premier roman à 200 exemplaires. Quelle joie de concrétiser un tel projet d’écriture !
L’écriture a toujours fait partie de ma vie mais je n’ai jamais pu en faire mon activité principale. En juillet 2018, je suis tombée par hasard sur Cindy sur Facebook. Au départ, je n’étais pas tentée par le coaching de groupe et puis elle m’a donné envie d’essayer. L’éditeur m’avait contactée pour ce projet de collection de contes mais je n’arrivais pas à avoir un rythme. Avec le coaching, je devais écrire pour avoir un nouveau conte à chaque rendez-vous. Au bout des 3 mois, j’avais dépassé mon objectif, j’avais écrit 10 contes !
Que veux-tu transmettre à tes petits lecteurs ?
Ce sont des contes philosophiques, en lien avec la spiritualité. Ils prônent la joie, la simplicité, l’amour, sous des formes différentes.
Quels sont les retours de tes premiers lecteurs ?
J’ai eu des retours directs d’enfants qui venaient en soin chez moi. Leur réaction : “C’est magique !”. Pourtant il n’y a pas de magie à proprement parler dans ces contes. Des parents m’ont exprimé leur joie. Pour moi, c’est tout gagné !
Comment t’es-tu organisée pour avoir le temps d’écrire ?
J’ai beaucoup d’activités donc je n’ai pas beaucoup de temps pour écrire. Mais ce qui est incroyable, c’est que j’écris… dans ma tête. Du coup, dès que j’ai de l’espace pour écrire, ça va très vite.
Quelles ont été tes difficultés ? Comment les as-tu gérées ?
Pour écrire, il faut que j’aie du temps, que je n’aie rien après. Je peux donc écrire jusqu’à 1h du matin sans problème. Je ne peux pas me donner un temps précis, ça ne marche pas comme ça pour moi.
Pour rédiger des nouvelles, des contes, j’ai l’habitude, ça va vite mais là je suis en train d’écrire un roman, c’est plus compliqué pour moi : il faut travailler sur la temporalité, le caractère et la cohérence des personnages.
J’ai découvert le monde difficile de l’édition : la diffusion se fait lentement, le marketing est un gros travail. Tout est plus dur que ce que je pensais.
Pour mon prochain livre, je pense à l’auto-édition. J’ai le sentiment qu’il y aura un meilleur rapport entre l’énergie dépensée et le retour qu’on en a. Et j’ai besoin d’une liberté absolue sur l’écriture. Avec mon éditeur actuel, c’est parfait et je l’en remercie. Mais je sais que ce n’est pas toujours comme ça, je ne veux pas me retrouver coincée. Pour moi, écrire c’est être libre.
Tes joies ? Tes découvertes ?
Le groupe de coaching m’a questionnée. J’ai compris comment je fonctionne et je suis prête à évoluer. Ce coaching continue à me marquer.
Que voudrais-tu dire à Cindy ?
Merci, sincèrement. C’est une rencontre à laquelle je ne m’attendais pas. Elle m’a soutenue pour ma récolte de fonds, je la soutiens pour la sienne. Elle est toujours dans un coin de ma vie, de mon cœur. Je ressens pour une elle une profonde gratitude.
Un message d’encouragement pour ceux qui ne sont pas encore publiés ?
Il faut écrire pour écrire, parce que ça nous met en joie de le faire. Si on écrit d’abord pour soi, on se sent heureux. C’est difficile lorsqu’on écrit pour plaire, on sera forcément déçu parce qu’une partie du processus ne dépend pas de nous. Le chemin est une joie, la publication, c’est la cerise sur le gâteau !
Toi aussi, écris et vends ton livre sans baisser les bras et sans te sentir seul(e) grâce au coaching auteur de Cindy Ghys. Tu peux la contacter grâce à ce formulaire : ? https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSdjXJIJNik3tQKWBt498U1hMOUCq2lC1a0r8lO7fXGmIgUY-w/viewform